Les suspensions fragiles de Marianne Frossard sont toujours sur le départ, dans l’imminence d’un mouvement, d’une chute, d’un écart, d’une dislocation. Car il s’agit, tout comme pour le cerf-volant de ne pas laisser s’embrouiller les chemins du désir, tout en faisant le plein de sensations, de significations, de directions, dans un jeu réglé de forces antagonistes à la limite de la rupture.
Elles s’ouvrent sur un univers où se mêlent le terrestre et l’aérien, l’enracinement et l’envol, la retenue et la liberté. Par leurs surfaces colorées et aériennes, elles dialoguent avec le paysage, apportant leur part de rêve et de voyages improbables.
François Laur