Les premières boites, j’ai dû les faire avec trois bouts de bois lors de mon adolescence, genre maison de poupée pour ma tortue ou quelque chose de ce genre.
Puis ma rencontre avec le théâtre dans les années 80 a sans doute influencé ma création tant dans un regard plus large avec des très grands formats que plus intimiste avec des petites boîtes animées.
Depuis je reviens régulièrement à ce mode d’expression. En général, je laisse parler d’eux-mêmes les objets, les matériaux récupérés ou détournés, choisis au hasard ou avec détermination. Je favorise des rencontres, des dialogues, des confrontations entre matières, couleurs, éléments, de là se dessine un sens, une histoire ou pas à la manière des surréalistes.